Publié le 2020-01-05 dans Vente

Avec le retour en force de la mode « vintage » et l'engouement toujours plus important des passionnés pour les objets anciens, on peut facilement imaginer que les montres de poche font partie des objets de collection plutôt rentables à la revente. Qu'en est-il vraiment ? Pouvez-vous en tirer une somme intéressante ? Quels sont les critères qui vous aideront à estimer la valeur de vos pièces ? Explications.

Ces particuliers qui investissent dans les montres de poche

Elles semblent si attractives qu'on ne se contente pas de les revendre quand on les retrouve par hasard dans le grenier : certains investissent dans les montres de poche, parce qu'ils sont certains d'effectuer une excellente plus-value en les cédant plus tard, ou même assez rapidement après quelques réparations.

Très concrètement, ces objets existent depuis près de 500 ans : on peut donc en trouver de très anciens et, même s'ils ne fonctionnent plus, il suffit de s'armer de patience et de faire preuve d'un maximum de dextérité pour les remettre en état. Sur Internet, plusieurs sites proposent des astuces et tutoriels pour se familiariser avec la rénovation de mécanismes dans l'horlogerie, sans compter que vous pouvez aussi apprendre à faire briller de nouveau un bijou en or, avec des produits adaptés.

Sur le marché, si certaines montres de poche s'arrachent pour quelques centaines d'euros tout au plus, les modèles d'exception peuvent allègrement dépasser le millier d'euros.

Les critères qui permettent d'évaluer la valeur d'une montre de poche

La marque des montres : un indice pas toujours si révélateur !

Bien évidemment, les constructeurs réputés « haut de gamme » comme Patek Philippe, Elgin ou Hamilton, par exemple, bénéficient d'une certaine renommée qui facilite forcément la vente. Toutefois, ce n'est pas systématiquement dans le prestige du fabricant que vous trouverez une raison valable de faire monter le prix de votre pièce.

Les finitions avant tout

Bien plus que l'origine exacte de l'accessoire, sa conception, sa qualité et ses finitions importent et pèsent lourdement sur le tarif potentiel de revente.

Très concrètement, les passionnés achètent au prix fort des réalisations non signées, parce qu'elles revendiquent une esthétique unique, des finitions parfaites et montrent une qualité particulièrement satisfaisante.

Dans l'univers de l'horlogerie, le talent et la marque sont deux éléments distincts. Ne cherchez donc pas forcément les constructeurs renommés et les signatures sur les montres que vous trouvez, prenez plutôt l'initiative de les observer dans les moindres détails.

Par exemple, on préfère les échappements à levier aux alternatives à cylindre, en raison de leur meilleure solidité. Contre toute attente, les produits ayant servi à des militaires jouissent aussi d'une aura particulière, car la maîtrise du temps était si importante pendant les guerres que l'on utilisait uniquement des accessoires de très haute qualité, extrêmement fiables et bien évidemment très robustes.

Rareté, complexité, ces plus qui peuvent tout changer

Bien évidemment, comme dans toutes les catégories d'objets anciens, plus la pièce que vous détenez est rare, plus vous avez de chances de bien la revendre. Dans l'univers des montres, on valorise tout particulièrement les modèles dits « complexes », à l'image des chronographes, des triples-calendriers ou encore des répéteurs.

La patine, toujours observée par les experts

Les experts dans l'univers des montres regardent toujours la patine : c'est l'élément que l'on trouve à la surface du cadran, susceptible de prendre divers coloris et aspects. Bien conservée et attestant de l'ancienneté du modèle, cette partie peut vous aider à faire grimper le tarif de revente de votre pièce de collection.

Lors de certaines enchères, des montres de poche ont battu tous les records en s'écoulant parfois au-delà de 5 000 € : un crâne maçonnique en argent, élaboré à la main à la fin du XVIIIe, a été acheté plus de 8 500 €, selon les informations du site Catawiki...