Syndrome de l'écureuil : pourquoi gardent-ils tout ça ?
Publié le 2017-05-29 dans Syllogomanie
Connue sous le terme de syndrome de Diogène ou de l'écureuil, la syllogomanie est une maladie psychologique grave, poussant ses victimes à accumuler une quantité importante d'objets inutilisés dans un logement.
Le plus souvent, ces personnes achètent ou conservent de façon compulsive des journaux, des emballages ou des choses sans grande utilité.
Parfois même, il s'agit clairement d'encombrants qui s'entassent et deviennent, au fil du temps, néfastes pour la qualité de vie de la victime, qui baisse considérablement.
Dans un environnement toujours désordonné, souvent sale et parfois insalubre, l'individu entre dans un cercle vicieux et ne parvient pas, faute de courage, à se débarrasser de tous ces objets.
La société Débarras de Maison intervient pour vider les maisons des victimes de syllogomanie. Nous sommes en mesure de travailler dans le respect total des personnes sensibles et pouvons, selon les besoins, envisager différentes sortes de débarras.
Cependant, avant de vider la maison d'un syndrome de Diogène, il est utile d'essayer de comprendre ce trouble – notamment pour éviter les « récidives » après le débarras.
Que gardent les victimes du syndrome de l'écureuil ?
Naturellement, il va de soi qu'il ne faut pas confondre personne désordonnée et malade victime de syllogomanie. Concrètement, l'individu souffrant du syndrome de l'écureuil va conserver tous ses stylos vides, ses rubans de cadeaux, ses prospectus, ses échantillons reçus dans les magasins.
Ces objets pourront être accumulés un peu partout, le plus souvent dans l'entrée de la maison et dans les pièces de vie – et notamment le salon.
Dans le dressing d'un syllogomane, on trouve une grande quantité de vêtements, y compris ceux qui ne vont plus du tout ou ceux qui ne sont même plus dans un état suffisamment correct pour être portés.
Certains tee-shirts ou autres chaussures n'ont jamais été utilisés, ils ont été achetés de façon compulsive.
Pour peu qu'il soit abonné au journal ou à un magazine hebdomadaire ou mensuel, le malade du syndrome de Diogène ne jette pas les numéros qu'il reçoit successivement. Il se dit qu'il aura peut-être envie, un jour, de lire un article dans l'un de ces magazines. Il peut également être attaché à sa collection et se trouver dans l'impossibilité de se résoudre à jeter le tout.
Attention à ne pas confondre le collectionneur et le syllogomane.
Le plus souvent, le collectionneur se concentre sur un élément qu'il convoite particulièrement (les timbres, une revue, les DVD, les CD de musique, etc.). Le syllogomane, quant à lui, a tendance à tout accumuler et, surtout, ne s'avoue généralement pas passionné par ce qu'il conserve compulsivement.
Ainsi, outre les vêtements inutilisés et les magazines qui s'entassent, le syllogomane peut conserver des emballages alimentaires vides, des clés qui n'ouvrent plus aucune serrure, des tickets de transports en commun déjà utilisés, des conserves périmées depuis des années...
Si la collection du collectionneur est mise en valeur, parfois dans une vitrine ou parfois dans de belles étagères, les objets de la victime du syndrome de Diogène finissent par s'entasser de façon hasardeuse, un peu partout dans la maison, sans aucune mise en valeur.
La peur du vide et les dénominateurs communs des syllogomanes
Quand il s'agit d'expliquer les causes et origines de la syllogomanie, même les plus grands psychiatres ont tous des avis partagés.
Cependant, le plus souvent, on trouve des profils ayant quelques similitudes. Traditionnellement, la victime du syndrome de l'écureuil est une personne seule : elle vit en marge de la société, n'a pas forcément d'emploi ou de conjoint, laisse sa vie sentimentale de côté.
Dans son passé, on peut parfois trouver des traces de manque : il peut s'agit de personnes ayant vécu dans la pauvreté et le dénuement, qui finissent par accumuler de peur de se retrouver à nouveau dans une situation misérable.
Dans la grande majorité des cas, le syllogomane est anxieux. Déjà pris en charge pour des troubles psychiatriques, il peut prendre parfois des médicaments destinés à calmer ses angoisses – mais le traitement ne suffit pas toujours à supprimer ces réflexes compulsifs d'entassement.
Conserver une quantité importante d'objets, c'est également se donner une chance de garder des souvenirs d'une époque, pour ne pas souffrir du vide de la situation présente, notamment quand on a perdu un être cher.
Ainsi, la peur du vide reste très fréquente chez les individus atteints du syndrome de l'écureuil.
Quand on rencontre une personne touchée par ce trouble psychiatrique, on s'aperçoit fréquemment qu'elle est négligée. Parfois, son apparence physique est à l'image de celle de son logement : une hygiène sommaire et très peu de soin accordé à l'habillement ou à la propreté apparente.
S'ils ne prennent pas le temps de se pomponner, les syllogomanes ne prennent pas non plus une seule minute pour ranger l'intérieur de leur domicile. Ils ont plutôt tendance à se laisser aller.
Quelles sont les perspectives pour aider un syllogomane ?
Si vous vous rendez compte qu'une personne de votre entourage est victime du syndrome de l'écureuil, il est très important de l'aider aussi rapidement que possible.
Si la personne se montre fermée et n'accepte pas de parler de son problème, n'hésitez pas à tenir au courant ses parents, ses enfants, ses frères ou encore ses soeurs – toute personne de son entourage proche qui pourrait avoir de l'emprise sur elle et, ainsi, créer le déclic pour en finir avec la syllogomanie.
Naturellement, la prise en charge d'un syndrome de l'écureuil se fait sur plusieurs plans : dans un premier temps, il faut consulter un psychiatre et envisager, sur le long terme, une psychothérapie.
En dialoguant régulièrement avec un professionnel du secteur, l'individu malade parviendra peut-être à trouver les origines de son problème et, ainsi, à le résoudre. Le plus souvent, la thérapie – cognitive et comportementale – s'accompagne d'un traitement médicamenteux, avec des molécules comme la fluoxétine, la sertraline, la fluvoxamine ou encore le citalopram.
Enfin, s'il est indispensable de traiter la source du problème, une solution s'impose également pour résoudre ses conséquences.
Puisque le logement du syllogomane est devenu trop encombré et trop difficile à vivre, il est vivement conseillé de contacter Débarras de Maison. Nous pouvons intervenir pour vider tous les encombrants et, ainsi, aider le syllogomane à recommencer une nouvelle vie.
Informatique et libertés
Conformément à la loi "Informatique et Libertés" du 6 janvier 1978, modifiée par la loi du 6 août 2004, ce site a fait l'objet d'une déclaration à la Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés (CNIL).
Entreprise enregistrée à la chambre de commerce de Saint Brieuc sous le numéro R.C.S. 792 541 047 - Numéro de gestion 2013 B 278.
Entreprise de débarras
SARL GSO Débarras - debarras-de-maison
ZA de l'écluse
10 avenue d'Armorique
22120 YFFINIAC
France
06 08 16 87 59
06 17 54 29 89
SARL au capital de 10 000 €
SIREN 792 541 047 0017
Copyright
© SARL GSO Débarras - debarras-de-maison.com | 2010 - 2024 | Reproduction totale ou partielle strictement interdite sur tout support sans autorisation préalable.