Le syndrome de Diogène : une prise en charge pluridisciplinaire
Publié le 2018-05-20 dans Syllogomanie
Le syndrome de Diogène — ou syllogomanie — est une maladie psychiatrique touchant des personnes de tous horizons. Ce trouble se manifeste progressivement et, dès lors qu'il est à un état avancé, les conséquences sur le patient peuvent être dramatiques. Celui-ci, dans un climat d'angoisse et souvent même de dépression, accumule compulsivement tout un tas d'objets, généralement insignifiants, parfois inutiles (dans certains cas, ce sont des journaux et des emballages qu'il faudrait tout simplement jeter). À terme, l'habitat du malade est encombré, voire insalubre : pour en finir avec ce problème de taille, une prise en charge pluridisciplinaire est indispensable.
La famille : un rôle considérable pour le diagnostic
Le plus souvent, les personnes victimes de syllogomanie sont isolées et, ainsi, elles ne bénéficient pas d'un suivi régulier par des professionnels du corps médical. Dans certains cas, l'individu réalise un suivi psychologique pour une dépression déjà diagnostiquée, mais le syndrome de Diogène reste inconnu du médecin, qui ne peut pas forcément deviner que son patient accumule une quantité incroyable d'objets dans les pièces de son logement.
En ce sens, la famille est le premier interlocuteur capable d'identifier la syllogomanie. Quand vous voyez un proche s'isoler et refuser les visites, il s'agit d'un premier indice. Mais si, à son domicile, vous observez des objets qui s'entassent de plus en plus, il devient indispensable de rapidement prendre les choses en main. Bien sûr, il ne faut pas imaginer la maladie partout : certaines personnes sont désordonnées et, dans les faits, ce petit défaut n'a rien de grave. L'entassement compulsif, en revanche, s'accompagne toujours d'un véritable mal-être, d'une mauvaise estime de soi et d'un laisser-aller sur tous les plans.
Vous pensez que l'un de vos proches est touché par la syllogomanie ? Commencez par essayer d'en discuter avec lui. La personne atteinte de ce trouble doit absolument rencontrer rapidement un professionnel de la médecine pour en parler. Avant d'envisager un suivi psychiatrique ciblé, un premier contact avec un médecin généraliste de famille, considéré comme une personne de confiance, peut être utile. Dans tous les cas, il faut consulter !
Le suivi psychologique permet-il de guérir de la syllogomanie ?
La syllogomanie est une maladie complexe : plusieurs facteurs la déclenchent et l'entretiennent. En ce sens, il est assez rare de voir des cas se résoudre en quelques mois de thérapie. Généralement, on envisage plutôt des traitements sur le long terme, avec des rendez-vous réguliers chez le psychiatre et le psychologue. Chaque thérapie est conçue au cas par cas : dans certaines structures, on propose par exemple des séances de groupe, idéales pour renouer avec la société et progressivement reprendre confiance en soi.
Consulter un psychothérapeute permet de dialoguer autour de la maladie mais aussi de la vie du patient. Il s'agit de moments pendant lesquels ce dernier est invité à dire ce qu'il a sur le coeur et, en parallèle, à réfléchir sur son passé. En effet, les causes d'un tel trouble peuvent remonter à l'enfance et, dès lors qu'on les identifie, il semble plus facile de les combattre. Parmi les symptômes du syndrome de Diogène, on trouve presque systématiquement un repli sur soi qui complique la thérapie. Le professionnel doit souvent redoubler de patience et de tact pour obtenir des informations et engager le dialogue.
C'est pour cette raison que la psychothérapie du syllogomane est généralement longue. Plusieurs mois — voire plusieurs années — sont nécessaires pour parvenir à ressentir un mieux-être et voir apparaître une diminution significative des symptômes. En outre, il faut savoir que ce recours n'est pas le seul pour le malade : il doit pouvoir compter sur d'autres facteurs optimisant sa guérison.
L'entourage et le traitement médicamenteux : deux facteurs positifs !
Pour s'en sortir, le patient victime de syllogomanie consulte régulièrement un psychothérapeute. Dans certains cas, il peut réaliser une thérapie cognitivo-comportementale, permettant de bien cibler sa maladie. Mais quelle que soit sa prise en charge médicale, la présence des proches et de la famille est indispensable. La solitude étant parfois à l'origine du syndrome de Diogène, il parait évident que la guérison est impossible sans renouer avec le monde extérieur.
Dans un tout autre esprit, il faut savoir que des médicaments existent pour apaiser les angoisses. Prescrits par un psychiatre spécialisé, ils sont sélectionnés en fonction du profil de chacun et s'adaptent selon son état (on ne choisit pas les mêmes remèdes d'un cas à l'autre). Par exemple, le stress maladif peut générer des insomnies qui se soignent bien avec des médicaments ciblés. Il en va de même pour les crises d'angoisse et la dépression, que l'on peut atténuer avec certaines molécules, toujours avec l'avis d'un médecin.
Famille, amis, médecin généraliste, psychiatre, psychologue : le syllogomane a besoin d'un véritable accompagnement pour guérir. Et naturellement, pour en finir définitivement avec ses troubles, il faut intervenir dans son espace de vie afin de tout désencombrer et de repartir sur de bonnes bases.
Débarras de Maison : un professionnel de l'ordre indispensable !
La société Débarras de Maison est spécialisée dans une action bien précise : vider les logements. Nous travaillons sur les appartements et maisons des personnes décédées en collaboration avec leurs familles, sur les habitats devant être entièrement vides avant une vente ou une location et même dans les monuments historiques.
Nous sommes habilités à intervenir dans la maison d'une personne atteinte de syllogomanie. Concrètement, nous pouvons, avec l'aide de ses proches, convenir d'une date pour vider tout ce qui ne doit pas rester dans les pièces de vie. Nous retirons les encombrants et déchets, en réalisant un tri sélectif avant mise en déchetterie. Si besoin, nous pouvons aussi faire le tri dans les vêtements, les appareils d'électroménager ou encore le linge de maison et la vaisselle.
Lorsque des objets sont inutiles pour le client peuvent avoir une seconde vie, deux solutions sont possibles : la revente des biens de valeur et le don à des associations. Nous sommes en mesure d'effectuer ces deux actions dès lors qu'elles sont réalisables. Nous savons à quel point la syllogomanie est une maladie complexe, c'est pour cela que nous travaillons dans le respect du sujet atteint, en prenant soin de son domicile et en respectant les consignes préalablement communiquées par la personne malade et / ou sa famille.
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