Quels sont les recours pour un propriétaire dont le locataire est atteint du syndrome de Diogène ?
Publié le 2021-12-25 dans Syllogomanie
Également connu sous l’appellation « syllogomanie », le syndrome de Diogène est un trouble psychiatrique entraînant, chez ses victimes, une manie compulsive d’entasser des objets chez eux. Dans ses formes les plus graves, la maladie engendre un repli sur soi total, si bien que la victime n’émet aucun appel à l’aide – et à même tendance à s’enfoncer dans ses problèmes. Si le mal-être dont souffre l’individu est un problème à régler en priorité, d’autres ennuis peuvent venir compliquer la situation. En effet, quels sont les leviers d’action pour le propriétaire du logement, quand il sait pertinemment les soucis de son locataire ? Que peut-il faire pour éviter la dégradation prématurée des lieux ?
La syllogomanie : des risques réels pour l’habitation et l’environnement proche
Les conséquences matérielles de la syllogomanie peuvent coûter très cher. En effet, la personne qui accumule sans cesse des objets en tout genre, victime de sa maladie, souffre très souvent d’une dépression qui la démotive à l’idée de ranger et nettoyer. La saleté peut se répandre progressivement, les moisissures venir peu à peu – et sur le long terme, le syndrome de Diogène peut dégrader considérablement l’habitation.
Dans certains cas, l’accumulation couplée à un manque d’aération (les objets peuvent empêcher d’ouvrir certaines fenêtres) accélère le développement de la moisissure. La gravité du problème peut aussi dépendre de la nature des déchets stockés. Dans les cas les plus préoccupants, même les emballages alimentaires sont conservés sans aucune raison valable. Les restes peuvent alors venir appâter certains nuisibles comme les rongeurs ou les blattes.
Finalement, l’appartement ou la maison d’un syllogomane se dégrade à petit feu, sans que le propriétaire ne puisse réellement intervenir (parce que légalement, le locataire est chez lui). Cependant, il s’inquiète logiquement de l’état dans lequel il va retrouver son bien à la fin du bail. De plus, en cas d’infestation dans un immeuble collectif, les voisins peuvent aussi commencer à se plaindre (sans compter que les odeurs nauséabondes de l’appartement, liées à la moisissure ou à l’entassement, peuvent remonter par les ventilations et gêner l’entourage).
Que faire, dans ce cas, quand on est propriétaire ? Tous les défauts d’entretien peuvent être lourds de conséquences et, face au syndrome de Diogène, il faut agir pour anticiper les dégradations dans la mesure du possible.
Locataire atteint du syndrome de Diogène : ce que peut faire le propriétaire
Les retards de paiement, un argument fort
Beaucoup d’individus syllogomanes, comme dit précédemment, souffrent d’autres pathologies liées comme la dépression. Ils sont bien souvent isolés sur le plan social, ils ne travaillent pas toujours et, forcément, ils peuvent rencontrer des difficultés pour payer leur loyer chaque mois.
Si votre locataire victime du syndrome de Diogène ne verse pas régulièrement ses mensualités, vous pouvez envisager une procédure d’expulsion. Toutefois, veillez à bien respecter toutes les règles propres à cette pratique, car même si son occupant n’en prend pas soin et ne remplit pas ses devoirs, votre appartement reste habité à titre légal tant qu’une décision de justice n’a pas autorisé l’expulsion.
Les plaintes émises par le voisinage
Si les voisins de votre locataire ont fait remonter des plaintes relatives à l’apparition de nuisibles, aux odeurs ou à l’accumulation de déchets sur des lieux inappropriés, vous pouvez solliciter un huissier de justice qui viendra constater les problèmes.
Ensuite, des poursuites sont possibles, mais gardez bien en tête que ces démarches sont souvent longues et compliquées.
D’une manière générale, il n’est jamais simple d’expulser son locataire : qu’il s’agisse de non-respect de l’obligation d’entretien ou de défaut de paiement, ces deux motifs sont valables et en faveur du propriétaire. Toutefois, devant un locataire instable psychologiquement, il se peut que la procédure soit plus longue, car on ne peut pas laisser seul et livré à lui-même un individu déjà dépressif, susceptible d’avoir des comportements dangereux pour lui.Les erreurs à ne pas commettre
Attention, en tant que propriétaire de votre bien à louer, vous n’êtes pas son occupant – seul le locataire est « chez lui » à l’intérieur. En ce sens, vous n’avez pas le droit d’entrer dans l’appartement ou la maison en l’absence de son occupant, ni même de le forcer à vous ouvrir la porte si vous y sonnez. Cela correspondrait à une violation de domicile sur laquelle vous risquez des poursuites judiciaires.
Le recours à une société de Débarras peut se révéler particulièrement utile pour retirer tous les encombrants du logement, effectuer le ménage et les réparations nécessaires, puis repartir sur de meilleures bases. Mais encore une fois, vous ne pouvez pas intervenir dans le dos du locataire. La meilleure solution reste d’engager le dialogue avec lui, pour trouver un accord à l’amiable.
Débarras de Maison, un partenaire efficace pour les victimes du syndrome de Diogène
En tant que propriétaire, présentez la société Débarras de Maison à votre locataire : il est tout à fait possible d’organiser une intervention sur les lieux, à condition que ce dernier soit d’accord. Dans ce cas, nous demanderons à l’occupant ce qu’il accepte de retirer, ce qu’il veut éventuellement revendre, ce qui peut être donné à des associations pour réemploi et ce qui doit être jeté.
Nous travaillons régulièrement dans des circonstances similaires et nous connaissons très bien le syndrome de Diogène : nous savons faire preuve de tact pour que la mission se déroule dans les meilleures conditions pour tous. Toutefois, nous insistons sur le fait que cette maladie relève d’un véritable problème psychiatrique : notre intervention aide à prendre un nouveau départ, mais elle ne suffira pas pour l’occupant, qui aura besoin la plupart du temps d’une prise en charge pluridisciplinaire (psychologues, psychiatres, médecins généralistes, thérapies cognitivo-comportementales, etc.).Nous élaborons des devis gratuits et sans engagement. Le prix du débarras dépend de la quantité d’objets à retirer et de la valeur des éléments que nous pouvons éventuellement vendre (la somme récoltée sera retirée de la facture).
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